Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois « quotidienne » et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils.
Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs.
« Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis. »
Albert Cohen
Albert Cohen (1895-1981), nacido en Corfú, fue hijo único de una familia judía. En 1914 se trasladó a Ginebra, donde estudió derecho. En 1926 ingresó como funcionario internacional en la división diplomática del Bureau internacional du travail, en Ginebra, un observatorio privilegiado para la descripción de los medios diplomáticos y de los avatares personales en las grandes organizaciones internacionales; en dicho Bureau trabajó, con intermitencias, hasta 1951, fecha a partir de la cual se dedicó exclusivamente a su actividad literaria. Fue activo militante sionista, en especial desde 1939 hasta fines de los años 40. A lo largo de más de 30 años fue gestando una extraordinaria saga, épica y cómica. A partir de la publicación de Bella del Señor, galardonada en 1968 con el Gran Premio de Novela de la Academia sa, el prestigio de Alberto Cohen se ha ido agigantando. Actualmente está considerado uno de los nombres imprescindibles de la narrativa del siglo XX.
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